ATTENTION DANGER : CHENILLES PROCESSIONNAIRES

QUI EST-ELLE ?

La chenille processionnaire du pin est la larve d’un papillon de nuit : le Thaumetopoea pityocampa. Le papillon éclos durant l’été entre juin et septembre selon le climat.

La femelle papillon recherche un pin (pin noir d’Autriche, laricio de Corse, Salzman, pin de Monterey, pin maritime, pin sylvestre et pin d’Alep) et parfois dans une moindre mesure, elle choisie un cèdre pour y pondre ses œufs.

Les œufs sont déposés en rangées parallèles par paquets de 150 à 320 en formant un manchon gris argenté recouvert d’écailles, sur les rameaux ou les aiguilles de pin. Les premiers abris peuvent passer inaperçus mais une touffe d’aiguille qui jaunit peut en être la principale manifestation. Les aiguilles de pin serviront de nourriture pour les chenilles.

Dès que la zone autour de leur abri n’offre plus assez de nourriture, les chenilles émigrent plus haut dans l’arbre et reforment un nouveau nid et c’est pourquoi on peut voir ces les chenilles en procession sur le tronc ou les branches des pins. Elles vivent en colonie de plusieurs centaines de chenilles.

Au printemps, les chenilles en procession, conduite par une femelle, quitte l’arbre pour aller s’enfouir dans le sol à quelques centimètres sous terre dans un endroit bien ensoleillé. Elles se suivent « tête à cul » car seule la chenille de tête est capable de voir, les autres sont aveugles.

Les processionnaires du pin sont brunes avec des taches orangées, recouvertes de poils. Leur pouvoir urticant provient d’une fine poussière qui se détache de plaques situées sur le dos et la partie postérieure de son corps.

Leur cycle de vie est celui-ci :

  • accouplement des papillons l’été (juin à septembre) et ponte des œufs sur un pin avant de mourir

  • Développement progressif des larves en 5 stades jusqu’au printemps dans le cocon dans un cocon de protection en soie dont elles sortent pour manger la nuit

  • transformation en papillon et éclosion qui peut se faire plusieurs mois à plusieurs années après l’enfouissement.

  • Le cycle recommence.

LES RISQUES POUR LES ANIMAUX

Leurs poils urticants 

 

Dispersés par le vent ou par nous même (tonte de pelouse, en essayant de détruire une procession….), les poils très légers et fragiles se détachent facilement dès que la chenille est inquiète ou excitée. Lorsque le poil se brise, dès le premier contact, la substance urticante et allergisante qu’il contient : « la thaumétopoéïne » se libère provoquant des démangeaisons très vives, des irritations, des éruptions prurigineuses accompagnées parfois d’atteintes oculaires ou pulmonaires voire de réactions allergiques plus grave telle que l’oedème de Quincke.

Les poils sont très présents dans les nids définitifs puisque 2 mues y sont effectuées et ils peuvent rester urticant pendant plusieurs années s’ils sont préservés de l’humidité.

Symptômes :

Les animaux qui se lèchent ou touchent les chenilles vivantes ou mortes ou bien des restant de nids avec leur museau, peuvent souffrir de divers symptômes. Une fois en contact avec la peau (pattes, corps, museau) ou les muqueuses (babines langue, yeux), les poils urticants ont le même effet qu’une centaine de micro-piqures, qui déclenche une réaction violente d’irritation et d’allergie.

Le tout entraîne brûlure, rougeur, oedème et douleur.

L’animal se lèche et répands de fait les poils sur sa langue qui subit le même sort. Ils couinent car ils ont mal et on constate alors une forte salivation.

On aura donc :

  1. le choc allergique : appelé choc anaphylactique, qui est si violent qu’il peut tuer l’animal en empêchant la respiration
  2. la nécrose de la langue : l’inflammation et l’infection la détruise et oblige le vétérinaire à enlever un morceau, voire même à euthanasier le chien ou le chat qui ne peut plus se nourrir.

Traitements :

Il n’y en a pas vraiment.

Il n’y a donc pas de remèdes et d’antidote et lorsque votre animal a été en contact avec des chenilles processionnaires, il faut l’emmener chez le vétérinaire au plus vite : c’est une urgence

Si les premiers soins vétérinaire consistent en anti-inflammatoires et histaminiques puissants, parfois des antibiotiques etc… au stade de nécrose de la langue par exemple, l’amputation est très souvent envisagée ainsi que l’euthanasie de l’animal.

LA SEULE ARME : LA PREVENTION

  • prévenir votre mairie lorsque vous trouvez une zone infestée.

  • Ne vous risquez pas dans les bois infesté les jours de vent

  • ne tondez pas directement après le passage des chenilles

  • arrosez bien après le passage des chenilles afin de chasser les poils

  • ne cherchez pas à détruire vous même ou à jouer avec les branches porteuses de nids.

  • On ne trouve pas les chenilles processionnaires que dans le sud de la France, il y en a plus au Nord maintenant (région parisienne concernée par exemple). Avec le réchauffement climatique, les zones augmentent et se multiplient chaque année.

  • Un système ingénieux : l’éco-piège

 

 

 

Sources : 

https://chenilles-processionnaires.fr/ecopiege-piege-collier-chenille-pin-processionnaire.htm

https://conseils-veto.com/chenilles-processionnaires-chien-traitement/

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